Le retour des plantes vivace du printemps (dans le micro jardin urbain)
La plupart des variétés végétales cultivées dans le micro jardin urbain sont des "annuelles".
En d'autres termes, elles ne vivent qu'une saison, elle germent vite, poussent vite, fleurissent et fructifient en l'espace de six mois (le plus souvent). C'est le cas des tomates, poivrons, concombre...
Mais il y a aussi quelques rares "vivaces", dont certaines sont gélives et que je crains toujours de ne pas retrouver au printemps suivant.
Si les conseils pour protéger les vivaces pendant l'hiver, sont appliqués (voile d'hivernage, paillage, taillage à ras...), certaines plantes ne se réveillent malheureusement pas.
Début février, cependant, certaines semblent déjà se réveiller (signe d'un redoux précoce ?)
Ainsi, la ciboulette "fine danoise" semée il y a quatre ans (il me semble), est déjà de retour. J'ai d'abord pensé à une erreur, mais c'est bien son emplacement et ses tiges caractéristiques qui sont sorties de terre (après la coupe drastique de l'automne).
Quel plaisir de la voir revenir une fois de plus !
Cette année, c'est encore plus appréciable car je viens d'apprendre qu'on ne consomme pas uniquement les tiges de la ciboulette, mais aussi ses fleurs. Et des fleurs, il y en a eu beaucoup l'année dernière. Je prévois déjà de les utiliser.
Autre vivace que j'aime beaucoup et qui revient mais par surprise, par ci par là...la "roquette sauvage". Des graines avaient été semées il y a quelques années, et les plants qui sont nés ont été mangés. Cependant certains ont délibérément été utilisés comme "porte graines" : en d'autre termes, je les ai laissé fleurir et faire des graines qui ne sont répandues sur le sol ...pour un semis spontané les années suivantes.
La roquette c'est sublime en touches au milieu de salade douce comme la "iceberg", ça donne un relief inattendu.
En voilà une autre sur laquelle je ne comptais plus : la mélisse citronnelle !
Elle avait disparu peu de temps après son repiquage dans une jardinière plus grande que celle d'origine. Mais cette transplantation ne semblait pas lui avoir plu...mais elle est de retour ! Je l'ai reconnue à son odeur citronnée typique et à son feuillage gaufré. C'est une bonne surprise !
Autre vivace qui n'est pas partie de l'hiver mais qui a subi quelques avaries : la sauge officinale.
La sauge n'a pas été taillée à l'automne, et son feuillage importante a causé un moisissement de ses feuilles inférieures (à cause de l'humidité et de la chaleur). Mais la plante est toujours là.
La sauge ananas, qui n'a pas non plus été taillée en raison de sa floraison rouge magnifique à l'automne (grosse bêtise) a subi plus durement l'hiver, mais est toujours en vie.
Autre survivante de l'hiver qui ne s'est pas laissée démonter : la bourrache bleue. Malgré une taille sévère, la souche mère est toujours là et a continué à fleurir tout l'hiver.
Petit bonus, les fleurs ont laissé leurs graines tomber à terre...formant des plantules identiques au plant mère.
Les plantules de bourrache ont été repiquées dans des godets afin d'être installées..au bon endroit au printemps prochain.
Voilà pour le petit topo rapide de début février. Il faut maintenant espérer que les vivaces ne subiront pas un coup de froid mordant (et fatal) dans les prochaines semaines. Car l'hiver n'est pas fini, nous sommes mêmes en plein milieu de l'hiver !
Allez, je croise les doigts !