Essai de construction d'un terrarium sec...mais sans succulente

Le montage de terrarium est une des dernière "activité verte" envisageable lorsque l'hiver est là  (et qu'aucun semis n'est possible à l'extérieur ). 

Mais même sans être adepte des semis, la création de terrarium est une activité créative, particulièrement appréciée lorsque l'on n'a pas de jardin ou de balcon et qu'on aime avoir un peu de verdure pérenne à la maison. 

Comme pour les "kokedama" (ce jardin japonais en forme de globe terrestre), le terrarium est un mini jardin d'intérieur qui demande peu de soins et qui est très décoratif. 

Aussi depuis l'an dernier, je "monte" de temps à autre des terrariums, et expérience aidant, je fais moins de bêtises (en d'autres termes : "moins d'associations hasardeuses"). 

Après la réalisation de plusieurs terrariums humides (fermés ou ouvert), je tente le terrarium sec : le terrarium sec est un terrarium à l'ambiance sèche ou l'arrosage est quasi inexistant car les plantes qui y sont contenues n'ont pas besoin d'eau (ou de très peu d'eau).

Aussi les terrariums dits "secs" sont habituellement habités par des succulentes. 

Mais j'avoue ne suis pas tentée par un terrarium de succulentes (peut-être en raison de la grande mode de ce type de terrarium en jardinerie comme sur les réseaux sociaux, ou plus simplement : je ne suis pas adepte des succulentes)..

Donc, je vais tenter un terrarium avec des plantes aux faibles besoins en eau, comme les variétés de palmiers. 

J'avais déjà monté un terrarium contenant un "palmier des montagnes" (un "chamaedora elegans" pour être précise). Mais le palmier des montagnes  a vu ses "colocataires" dépérir les uns après les autres dans leur bulle de verre. 

Aussi, il lui fallait un peu de compagnie, avec pour règle de lui trouver des voisins ayant des besoins en eau similaire. 

Lors d'une "vente éphémère" de plantes, j'ai acheté des palmiers de petite taille, avec un pied renflé, que je suppose être des beaucarnéa (version "bébé"). 

Le beaucarnea n'est d'ailleurs pas un palmier mais y ressemble (et on le confond d'ailleurs souvent).

Mais le beaucarnéa a la même caractéristique que le palmier des montagnes, il n'a jamais soif.

En cause : son pied renflé contient une réserve d'eau et de nutriment, aussi il n'a pas besoin de plus, un peu comme les succulentes gorgées d'eau et qui ont tendance à pourrir si on les arrose trop régulièrement.

Pour l'instant le palmier des montagne est seul en tête à tête avec le beaucarnea. Pour leur tenir compagnie, ils sont accompagnés de quelques cailloux aux couleurs brillantes et de sable coloré.  

Pour l'arrosage, je vais sans doute faire comme pour les plantes aux faibles besoins en eau (vaporiser légèrement le feuillage afin d'aider le palmier à boire mais sans mouiller ses racines). J'espère que cette technique d'arrosage "minimêtré" leur conviendra.

Affaire à suivre...

Pssst ! Selon leur bonne entente et la survie de ces deux plantes dans le système, un autre petit palmier viendra peut-être les rejoindre (j'ai déjà une petite idée). 

A suivre...