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Le blog botanique de Nanie, petit à petit : un micro jardin urbain en expérimentation

Une kalanchoé dans le micro jardin urbain, cultivé à l'intérieur

4 Décembre 2019 , Rédigé par Nanie Publié dans #plantes d'intérieur

On m'offre peu de plantes malgré mon goût immodéré (et envahissant) pour la verdure (???)

Mais dernièrement, une composition d'automne m'a été offerte avec des plantes...que je ne connais que de nom.

Ceci dit, le fait de savoir de quelle plante il s'agit lorsqu'une plante débarque sans prévenir, est déjà un bon début.

Car régulièrement, il n'y a AUCUNE indication sur le nom des plantes vendues dans les jardineries comme chez les fleuristes, et il faut leur "tirer les vers du nez" pour en savoir plus (c'est à dire  connaitre "le minimum vital pour les plantes"...)

Bref, comme souvent, les fleuristes créent de jolies compositions, destinées à durer...peu un temps limité (afin d'être, peut-être, renouvelées à la prochaine occasion...). 

Soit ! Ces jolies compositions réunissent régulièrement des plantes aux besoins différents voire opposés.

Une kalanchoé dans le micro jardin urbain, cultivé à l'intérieur

Ici, on a réuni : un fittonia (une plante originaire du Brésil qui aime l'humidité et la chaleur), un lierre d'intérieur et... une kalanchoé (une succulente qui contient déjà beaucoup d'eau dans ses feuilles et qui aurait tendance à attraper toutes les maladies de l'humidité (mildiou, rouille....) en cas d'environnement trop humide. 

Cherchez l'erreur !

Aussitôt rassemblées dans cette cohabitation, il faut vite les séparer ! 

La kalanchoé est une plante bien reconnaissable car on en voit beaucoup, et partout. Mais je ne suis pas spécialiste (ni même amatrice) des plantes grasses, aussi il va falloir se renseigner pour tenter de lui laisser la vie sauve.

Une kalanchoé dans le micro jardin urbain, cultivé à l'intérieur

Les plantes grasses (aussi appelées succulentes) ont des besoins spécifiques. Elles sont riches en suc, d'où leur nom de succulente et ont besoin de peu d'eau car elles en contiennent déjà beaucoup. Ces plantes qui contiennent beaucoup d'eau préfèrent sécher (et puiser dans leurs réserves) que de gérer un trop plein d'eau (déjà stocké dans leurs feuilles épaisses). Il faut donc absolument l'arroser avec beaucoup de parcimonie, et laisser sécher le terreau entre deux arrosages. 

Pour revenir à la jolie kalanchoé (en fleurs) de cette composition "bancale", elle a donc été repiquée dans un pot individuel, dans un terreau bien drainant (un terreau léger additionné d'un peu de vermiculite). Cet "isolement" devrait l'aider car la compagnie du fittonia qui adore l'humidité, en fait des colocataires impossibles. 

La kalanchoé a aussi besoin d'une forte luminosité, une exposition à la lumière directe lui conviendra donc. 

Elle apprécie aussi une température comprise entre 18 et 20 °, soit la température habituelle d'un appartement chauffé en hiver. 

La jolie Kalanchoé rempotée et exposée à la lumière (autant que possible, mais peut-être pas suffisamment) a perdu progressivement ses fleurs orange (qu'il faut enlever au fur et à mesure). Mais aucune floraison ne dure indéfiniment...

Ceci dit, elle a conservé ses feuilles intactes, brillantes et épaisses. 

Je croise les doigts pour la suite.

Une kalanchoé dans le micro jardin urbain, cultivé à l'intérieur

Psssst ! j'oubliais ! 

Après consultation d'ouvrages spécialisés pour les plantes d'intérieur, voici ce qu'il faut retenir pour la conserver au mieux de sa forme.

La kalanchoé aime un substrat bien drainant, idéalement composé d'un tiers de terreau de rempotage ordinaire, d'un tiers de terreau de feuilles et d'un tiers de sable grossier, ou un mélange spécial pour plantes grasses. 

Une bonne luminosité est impérative. Elle peut même vivre dehors l'été (en évitant les grosses averses).

Elle se bouture assez facilement : en prélevant au printemps un rejet, ou une feuille charnue que l'on va laisser sécher avant de l'installer dans une terreau très léger, arrosé avec beaucoup de parcimonie. 

L'arrosage se fait littéralement "au compte-goutte" en évitant d'arroser les feuilles et le collet de la plante, qui pourraient pourrir. 

Affaire à suivre !

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