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Le blog botanique de Nanie, petit à petit : un micro jardin urbain en expérimentation

Deuxième essai de kokedama pour un usage extérieur, avec une fougère

14 Janvier 2019 , Rédigé par Nanie Publié dans #COMPOSITION, #HIVERNAGE

En hiver, il est difficile de s'occuper de ses plates bandes de radis sur le balcon (la froid ne permet à personne de s'épanouir, ni humain ni végétal). On hiberne chacun à sa façon, en attendant le retour du printemps.

Aussi, pour patienter certains jardiniers impatients (groupe auquel j'appartiens), on peut composer des jardins...intérieurs. 

Les jardins intérieurs sont une manière de se créer un jardin de poche à l'intérieur de la maison, au chaud. 

Certains créent des terrariums, de grands contenants en verre, abritant des plantes tropicales ou désertiques (comme celui-ci)....

On peut aussi à la manière des japonais, créer des kokedamas, des compositions végétales en forme de sphère recouvertes de mousse et contenant un arbre ou une plante retombante (le plus souvent). 

Le kokedama viendrait de l'espace très limité au Japon, et du besoin des hommes de posséder un micro espace vert malgré tout. 

 

Les kokedama, minis jardins destinés à un usage domestique, ne sont théoriquement pas destinés à vivre dehors. 

Mais après deux essais de terrariums, et un essai de kokedama destinés à une vie "indoor", je tente un kokedama pour l'extérieur.

Je pars du principe que la mousse pousse dehors, et qu'elle est donc adaptée à la vie à l'extérieur.

La terre vit également dehors toute l'année, la seule inconnue est de trouver une plante d'extérieur qui supporte les températures fraîches de l'extérieur, de jour comme de nuit. Pourquoi donc ne pas y installer une fougère, une plante qui apprécie la fraîcheur et sera de la bonne dimension pour meubler la sphère de terre ? 

Allez, il faut tenter. 

Pour créer un kokedama, il faut donc une terre argileuse qui pourra à la fois retenir l'eau et qui pourra être modelée en forme de "planète". 

Sans argile, la terre ne se compactera pas et sera impossible à travailler. 

J'ai choisi une argile blanche fine (qui était dans un tiroir) mais d'autres argiles peuvent sans doute être utilisées : au Japon, il me semble qu'on utilise l'argile locale, une argile rouge et une argile noire en mélange. 

L'inconnue ici, est la quantité d'argile à intégrer au terreau. 

Pour ma part, j'ai mis une grosse poignée dans le terreau qui a servir à former une sphère d'une quinzaine de centimètres de diamètre.

Le but est qu'il y ait suffisamment d'argile pour permettre le modelage, mais pas de faire une boule dense qui serait irrespirable pour la plante.

La fougère (ou plutôt ses racines) a servi de base pour commencer à modeler la sphère. La terre argileuse a été ajoutée progressivement autour des racines, jusqu'à former une sphère suffisamment grande par rapport à la taille de la plante. 

La boule de terre a ensuite été recouverte de mousse, cueillie sur un mur de pierre et ficelée avec du fil vert (pour que le fil ne se voie pas dans la composition).

Et le tour est joué !

Deuxième essai de kokedama pour un usage extérieur, avec une fougère
Deuxième essai de kokedama pour un usage extérieur, avec une fougère

Le kokedama extérieur "expérimental" a été installé à l'abri du vent, sous un porche mais dans une situation lumineuse. 

Lorsqu'il pleut, il passe quelques heures sous la pluie pour se réhydrater puis retourne sécher à l'abri.

Au bout de quinze jours, la fougère semble toujours "vivante". 

Affaire à suivre...

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