Les nigelles de Damas dans le micro jardin urbain (venues d'on ne sait où)
L'année dernière en scrutant les jeunes pousses dans les jardinières, j'attendais des capucines, des coquelicots et des marguerites....
A la place de ces fleurs semées avec beaucoup d'espoir, ce sont des jolies fleurs bleues, qui n'avaient pas été semées, qui se sont installées de ci de là, dans la grande jardinière.
Si au début j'ai cru qu'il s'agissait de bleuet en raison de sa couleur, il s'avère qu'il s'agissait de nigelles de Damas, une fleur annuelle aux jolis pétales dentelés.
A la fin de l'été dernier, les nigelles de Damas bleues ont produit des coques (qui sont en fait des fruits) dont j'ai récupéré les graines (noires et rondes).
Les graines ont été placées dans une enveloppe dans un placard, à l'ombre.
Cette année, sans même avoir pensé à semer ces graines stockées, de nouvelles nigelles se sont installées, sans autre intervention de ma part (ça c'est la magie de la vie végétative).
Mais contrairement à l'an passé, les jolies nigelles bleues, ont invité des nigelles d'autres couleurs. Si les nigelles bleues ont débuté le bal, elles ont été suivies par des nigelles couleur lavande et même des nigelle roses....
Voilà encore une surprise inattendue et plutôt agréable.
D'après mes dernières lectures, cette fleur annuelle résiste bien au froid et demandent peu de soin. En d'autres termes, en laissant les fruits en place à la fin de l'été et en laissant faire la nature, les graines se ressèment toutes seules (c'est ce qui s'est passé cette année).
Leur présence est d'ailleurs tellement chouette, que certains insectes se sont férocement installés à proximité des fleurs, les gardant jalousement du jardinier (Je ne parlerai pas d'un frelon qui ne me laisse plus approcher des fraisiers, ni des bourdons invisibles qui me frôlent dès que j'approche de leur terrain de jeu.
Mais ça c'est un autre problème....
pssst, en 2020, les graines de nigelles ont été récupérées et semées...
Le résultat est ici.